dimanche 22 avril 2007

L'ASCENSEUR, NIVEAU 2 (DOWN)


L'HISTOIRE : A New York, l'un des 73 ascenseurs du Millennium Building connaît des disfonctionnements sérieux : un agent de sécurité ainsi qu'un aveugle et son chien sont retrouvés décapités. Tandis que le lieutenant de police Mc Bain mène l'enquête, Mark Newman, un jeune dépanneur, est appelé à la rescousse par Milligan, le directeur de l'immeuble, pour en vérifier le mécanisme.
Aucune anomalie ne semble entraver la bonne marche de l'appareil. Et pourtant, les jours suivants, les victimes se succèdent. Mark Newman se retrouve bientôt assisté de Jennifer Evans, une journaliste intrépide chargée de couvrir ces tragiques événements.

MON AVIS : Comme Francis Veber qui signait en 1989 un remake américain des FUGITIFS avec Nick Nolte, Dick Maas se tape ici la version U.S. de son film qui avait obtenu le grand prix du festival d'Avoriaz quelques années plus tôt... C'était un film néérlandais, vous pouvez m'en citer vous des films néérlandais ? Donc on peut comprendre que le chant des sirènes américaines ait séduit le réalisateur batave. Au final, une histoire avec un argument un peu gros à avaler quant à la raison de la "colère" de cet ascenseur, mais cela donne un film pas désagréable sauf que l'on est plus dans une ambiance de film catastrophe (on pense vaguement à LA TOUR INFERNALE, pour la manière dont les protagonistes sont amenés les uns après les autres, et que je te présente le salon de coiffure, et que je te montre la salle de gym pour femmes enceintes, et que je te fais visiter la salle de contrôle) et de film d'action (on peut penser à SPEED ou PIEGE DE CRISTAL), qu'à un film d'horreur. Forcément il y a des victimes dans cet ascenseur, dont une décapitation et un mec coupé en deux, mais ça fait léger au final pour le côté saignant... L'appellation "film d'horreur" est donc très très discutable pour ce film qui reste presque typique d'un film familial du dimanche soir, avec le bon dosage de jolies filles, de beaux salauds, et de héros plus ou moins torturés. Pas désagréable mais très conventionnel, et un peu trop propret à mon goût.

REPLIQUE :
- J'ai dégoté une série de cassettes suédoises, c'est pas du Ingmar Bergman !
- Qui c'est Ingmar Bergman ?
- Un acteur, abruti !
- ...c'est celui qui a joué dans Casablanca ?
- Voilà... c'est ça...

Dialogue entre les deux gardiens voyeurs et très vaguement cinéphiles du Millenium Building au début du film avant le début des hostilités


MA NOTE :
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INDICE DE GORITUDE :
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LES LIENS :
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LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :Jennifer Evans, jouée par la jolie Naomi Watts, 4 ans avant qu'elle soit dans la main du King Kong de Peter Jackson

L'IMAGE :Une victime de l'ascenseur coupée en deux

COPYRIGHT IMAGES : FIRST FLOOR FEATURES

vendredi 20 avril 2007

CREEPSHOW


L'HISTOIRE : Le jeune Billy se fait confisquer par son père une revue de bandes-dessinées d'horreur, "Creepshow". Très en colère, Billy provoque l'apparition du spectre qui présente les différentes histoires de la BD.
Father's Day : Une famille bourgeoise attend pour dîner leur tante Bédélia, soupçonnée d'avoir tué son père, un vieux fou qui a fait assassiner l'amant de celle-ci. Bédélia a tué son père le jour de la fête des pères et revient sur sa tombe chaque année. Mais cette fois, le père n'a pas décidé de rester sous-terre...
The lonesome death of Jordy Verill : un pauvre paysan croit devenir riche après qu'une météorite se soit écrasée dans son champ. Mais celle-ci a une curieuse faculté : elle fait pousser de l'herbe sur tout ce qu'elle touche...
Something to tide you over : des amants sont la proie du mari jaloux qui leur propose un bien étrange jeu. Il les enterre jusqu'au cou dans le sable et attend que la marée remonte...
The crate : un employé découvre sous un escalier une caisse avec l'inscription "expédition arctique". Il appelle son patron et ouvre la caisse qui ne contient pas de vieux journaux...
They're creeping up on you : Un vieux fou vit cloîtré dans un immeuble et fait la chasse à la saleté. Tout doit être propre chez lui. Mais les cafards en ont décidé autrement...
Billy veut se venger de son père. Il a commandé un article dans la bande-dessinée qui devrait l'aider... On ne prive pas comme ça un petit garçon de ses lectures favorites !

MON AVIS : Un film très varié avec George A. Romero et Stephen King aux commandes ! Film à sketches ce qui permet d'explorer différents univers, et donc un beau spectacle qui ravira le plus grand nombre. Le plus surprenant c'est sans doute SOMETHING TO TIDE YOU OVER, traduit par UN TRUC POUR VOUS MARRER pour respecter le jeu de mots avec la marée (tide en anglais), qui est un mini thriller avec Leslie Nielsen, le zinzin de la série Y'A-T-IL UN FLIC... dans un rôle sérieux et inquiétant qui se termine en film d'horreur... L'épisode THE LONESOME DEATH OF JODY VERRILL nous montre Stephen King himself se faisant envahir par une verdure extra-terrestre. Mouais... très moyen... Dans THE CRATE, c'est un monstre aux dents acrérées qui est la cause de toutes les frayeurs... Plus intéressant THEY'RE CREEPING UP ON YOU nous montre un savant infect, méprisant, reclus dans son penthouse aseptisé chassant le moindre insecte et qui va payer son comportement très cher... Une belle composition de E.G. Marshall dans une ambiance de labo high tech. L'invasion des cafards dans des proportions qu'il faut avoir vu, est une image marquante de ma vie de jeune spectateur au même titre que LA NUIT DES VERS GEANTS. Avec les années, je n'ai plus l'effet de surprise et je me rends compte que les trucages sont assez bas de gamme, mais c'est un des meilleurs moments du film. Enfin FATHER'S DAY nous montre un merveilleux zombie qui revient décimer sa famille le jour de la fête des pères.
Tout cela baigne dans une sauce BD très agréable, et même si l'on ne décolle pas d'un niveau feuilleton très moyen, CREEPSHOW reste un spectacle presque tous publics, ou en tout cas un bon petit film pour une initiation au genre.

REPLIQUE :
- Je veux mon gâteau !!!

Réplique de Nathan, le grand-père zombie qui se réveille pour décimer sa famille, que l'on entend à plusieurs reprises (Father's day)


- Mr Pratt, je suis coincé dans l'ascenseur !
- Vous n'avez pas le droit !!!
Réponse de Pratt (E.G.Marshall) à son employé qui montre comment il traite son personnel (They're creeping up on you)


MA NOTE :
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LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :Elizabeth Regan dans le rôle de Cass (Father's day)

L'IMAGE :Le papa zombie se réveille pour avoir son gâteau... (Father's day)

COPYRIGHT IMAGES : Creepshow Films Inc.

jeudi 19 avril 2007

LACHEZ LES MONSTRES (SCREAM AND SCREAM AGAIN)


L'HISTOIRE : En Grande-Bretagne, un homme s'effondre alors qu'il fait son jogging. Il se réveille dans un étrange chambre d'hôpital, et découvre qu'on lui a coupé une jambe. Une jeune fille, assistante d'un savant, est retrouvée morte, vidée de son sang : la police soupçonne qu'un serial killer sévisse dans la région. Dans un petit pays d'Europe centrale, placée sous la coupe d'un régime militaire, deux jeunes gens ayant tenté de passer clandestinement la frontière sont arrêtés, puis torturés sans ménagement par un officier. Le pilote d'un avion anglais, qui survolait le territoire de cette dictature, est capturé et enfermé dans ses geôles...

MON AVIS :Dans une ambiance molle à la CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR, ce film british des années '70 part dans trois directions : une histoire d'espionnage avec un pays de l'est, une série de meurtres à Londres et un jogger que l'on voit dès le générique qui se réveille après un malaise avec des membres en moins... Déroutant mais pourquoi pas, si le récit nous montre ensuite qu'il y a un lien entre tout ça, on veut bien se laisser embarquer... D'autant qu'il y a quand même au générique trois des plus grandes stars de tous les temps du film d'horreur : Peter Cushing, Christopher Lee et Vincent Price !!! quelle affiche ! ...et malheureusement le film déçoit rapidement, ne décollant pas de ce climat de feuilleton policier molasson. Le "clou" des effets spéciaux réside dans les scènes où le méchant pose sa main particulièrement puissante sur l'épaule de ses victimes, les tuant ainsi d'une accolade fatale... D'accord on a compris qu'avec les trois têtes d'affiche, il y a un background de film d'horreur, mais l'horreur ne vient pas, à peine une main coupée... et même si le personnage de V.Price s'appelle Browning, comme le réalisateur de FREAKS et de DRACULA (version B.Lugosi), et bien ça fait plutôt light pour nous inétresser. Il y avait une idée à creuser avec le bain d'acide dans lequel pas mal de monde termine, mais aucun maquillage, juste quelques bulles. Le pire c'est l'affrontement entre C.Lee et V.Price, qui aurait pu être LA scène clé du film, mais le choc des titans vire au corps-à-corps de sexagénaires affligeant. Bref, pas grand chose à sauver de ce pudding cinématographique indigeste...

REPLIQUE :
--- PAS DE REPLIQUE MARQUANTE... ---

MA NOTE :
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LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :L'assistante du Dr Browning...

L'IMAGE :Le serial killer vampire s'est enfui en oubliant sa mimine...

COPYRIGHT : American International Pictures

mercredi 18 avril 2007

DRACULA - 1931


L'HISTOIRE : A Bistritz, localité d'Europe Centrale, arrive un soir un voyageur du nom de Renfield. Il se rend, pour affaire, au château du comte Dracula, cela malgré les avertissements des villageois qui tentent de le détourner de son projet. Le château en ruine semble inhabité, mais le comte, en tenue de soirée, est là sur le seuil pour l'accueillir, un candélabre d'argent à la main.
La terreur et l'hallucination commencent pour le voyageur. Pendant la nuit, il voit entrer trois femmes qui l'entourent et lui font au cou une morsure. Puis, tombé dans un sommeil hypnotique, Renfield est emmené en même temps que de grandes caisses mystérieuses, à bord d'un voilier, par le comte Dracula. Après avoir échappé à une violente tempête, le voilier aborde les côtes d'Angleterre. Les passagers sont morts, sauf Renfield soumis désormais aux volontés de Dracula, le Maître des Vampires. Renfield est interné dans la maison de santé du Docteur Seward dont la fille, Mina, est fiancée à John Harker, un ami du dément. Le comte Dracula, lui, a pris possession de l'Abbaye de Carfax, voisine de la propriété du Docteur Seward.

MON AVIS : On regarde ce monument du cinéma (tout court, pas seulement du cinéma d'horreur...) comme on va en pèlerinage, ou comme on déguste une bouteille de vin exceptionnelle. Penser que l'on assiste à un spectacle conçu il y a près de 80 ans force incontestablement le respect et suscite l'émotion. Il y a plus vieux, avec le NOSFERATU de Murnau... Mais nous sommes ici devant LE Comte Dracula, et ce qui rend presque magique ce film c'est que l'on a la bizarre impression d'être face au "vrai" Comte ! Ce qui est extrêmement frappant c'est la syntaxe du film qui nous fait assister à des scènes horribles non pas de manière explicite, mais de manière détournée, par un regard terrifié avec des faciès d'acteurs qui rappellent l'époque du muet, et aussi des récits comme l'infirmier lisant un article de fait divers sanglant à des deux collègues, sur une agression de fillettes. Le procédé du regard terrorisé avait été repris par John Ford si ma mémoire est bonne pour décrire une bataille meurtrière... De même, on esquissera un sourire devant l'affrontement de Dracula et Van Helsing, immobiles l'un face à l'autre, le vampire essayant d'hypnotiser le savant en bradissant sa main et ses longs doigts, tout en le glaçant de son regard anthologique qui a valu le succès mondial à Bela Lugosi. Donc on est au niveau zéro des effets spéciaux forcément, tout cela est extrêmement théâtral mais il ne faut pas croire que c'est fait sur un mode économique et fauché à la sauce Ed Wood (même si les chauve-souris...). Au contraire, on admirera la richesse des paysages (ok, il y a du carton pâte mais les plans sont magnifiquement composés), et les décors somptueux et gigantesques comme le prouvent bon nombre de plans larges. En quelques détails on est plongés aussi bien dans le bain transylvanien que dans l'ambiance londonienne. Forcément, ce vieux film ne plaira pas à tous les teenagers boutonneux avides de BLADE ou de UNDERWORLD, et pourtant c'est ici que tout a commencé. Ce film est d'une richesse infinie, extrêmement dépouillé, solennel, impressionnant. La présence seule du Comte vampire suffit à créer l'inquiétude. Une vraie merveille qui donne envie de passer des nuits entières dans des cinémathèques. Ce blog s'efforcera de traiter un maximum de vieux films également, cimme ce chef d'oeuvre immortel et cultissime.

REPLIQUE :
- Ecoutez-les, les enfants de la nuit... écoutez leur musique !!!

Réplique de Dracula à Renfield quand il arrive dans son château, en parlant des loups que l'on entend hurler dehors


- Des rats... des miliers de rats... des millions de rats... gorgés d'un sang bien rouge !!!
Réplique de Renfield décrivant les horreurs qu'il a vues


MA NOTE :
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LES LIENS :
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LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :Mina, interpretée par Helen Chandler

L'IMAGE :Renfield vient de se couper au doigt et une goutte de sang perle attirant Dracula, qui recule d'effroi lorsque le crucifix du jeune homme tombe accidentellement sur ses mains...

COPYRIGHT : UNIVERSAL STUDIOS HOLLYWOOD

mardi 17 avril 2007

LA COLLINE A DES YEUX (HILLS HAVE EYES) - 2006


L'HISTOIRE : Pour fêter leur anniversaire de mariage, Big Bob Carter, un ancien policier de Cleveland, et sa femme Ethel ont demandé à leur famille de partir avec eux en Californie. Big Bob est sûr que faire la route tous ensemble les aidera à resserrer des liens familiaux un peu distendus.
Même si tout le monde vient, personne n'est vraiment ravi d'être là. Lynn, la fille aînée, s'inquiète du confort de son bébé. Son mari, Doug, redoute de passer trop de temps près de son beau-père. La jeune Brenda regrette de ne pas être allée faire la fête à Cancun avec ses amis. Et Bobby ne s'intéresse qu'aux deux chiens de la famille.
Une route désertique va conduire les Carter vers le pire des cauchemars...

MON AVIS : Beaucoup de choses à dire sur ce remake du film célèbre de Wes Craven. Si le premier film du Maître Craven n'existait pas, cette COLLINE-là serait un chef d'oeuvre de l'horreur à l'écran. Ce qui m'empêche de le considérer comme tel c'est le souvenir du film initial qui, si l'on se rend compte qu'il a un peu vieilli, n'en demeure pas moins une date dans le cinéma de ce genre. Il y a donc un aspect "mise au goût du jour" qui gâche ne serait ce que l'effet de surprise. Il y a un public qui n'ira jamais voir un vieux film datant de 30 ans mais qui va louer en DVD celui-ci et qui ne connaitra jamais l'original. Dans l'actualisation de l'histoire, il y a donc une image beaucoup plus soignée (mais les moyens n'étaient pas les mêmes), et un jusqu'au boutisme gore qui n'était pas possible en 1977. Cinématographiquement parlant le film initial est plus brillant par sa mise en scène magistrale, et justement par l'instauration d'un climat oppressant sans trop montrer ce qui n'est pas montrable. Ici, au contraire, c'est le grand déballage : 30 ans plus tard on a reculé les limites du choquant, la télé réalité est passée par là, on voit du fait divers et des corps déchiquetés à tous les journaux télévisés, des attentats suicides en breaking news... Après HAUTE TENSION, le jeune frenchie malgré tout extrêmement doué, donne donc un film qui explore les contrées de l'insoutenable, et il faut avoir le coeur bien accroché pour voir le film jusqu'au bout tant les trucages sont réalistes. Chez Wes Craven, il y avait aussi la trouvaille géniale et emblématique de l'acteur Michael Berryman... Pas de telle surprise chez Aja, mais des maquillages à la Elephant Man, dégouinant de sueur, de sang, de crasse. On y oppose la blondeur de la jolie Brenda, la pureté de la petite Catherine bébé. Chose particulièrement insupportable : la musique choisie par Aja... Quand il s'agit de rendre assourdissante l'ambiance, et donc aussi insoutenable pour les oreilles des scènes qui le sont déjà pour les yeux (avec une bande sonore qui ressemble à des coups de marteaux, à de la techno diabolique...), le but est atteint, mais, lorsqu'il s'agit de provoquer la peur par des sons violents qui arrivent par surprise, c'est aussi dommage que facile... Le modèle original était un modèle à ce niveau avec une musique dissonnante qui pouvait rester discrète, qui savait se faire oublier tout en contribuant à la sensation de malaise. Certaines scènes sont pompées plan par plan, bizarre, dommage et inutile... Dès le générique, Aja nous dit tout avec un mix d'images mêlant des explosions atomiques, des humains déformés, tout ça sur une musique country volontairement incongrue. D'ailleurs ce n'est pas bien de se moquer des handicapés... mais ceux-ci sont bestiaux, monstrueux et surtout tueurs et cannibales... On est en droit d'avoir une impression mitigée avec ce remake : le cinéphile émettra forcément un bémol compte tenu de l'illustre modèle dont il s'inspire, et le fan de gore ne boudera pas son plaisir et prendra un réel pied devant une réalisation quand même très bien enlevée.

REPLIQUE :
- Nous ne sommes pas seuls !!!

Réplique de Bobby... tu m'étonnes qu'ils ne sont pas seuls...


MA NOTE :
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INDICE DE GORITUDE :
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LES LIENS :
fiche sur imdb.com
fiche sur allocine.fr
article sur fluctuat.net
site web officiel

LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :Emilie De Ravin dans le rôle de Brenda

L'IMAGE :Aaron Stanford (Doug) reprend connaissance enfermé au milieu de morceaux humains...

COPYRIGHT : BRC RIGHTS MANAGEMENT LTD., 20th CENTURY FOX, DUNE ENTERTAINMENT

lundi 16 avril 2007

FREDDY 3 : LES GRIFFES DU CAUCHEMAR (A NIGHTMARE ON ELM STREET 3 : DREAM WARRIORS)


L'HISTOIRE : Nancy, la première victime de Freddy Krueger, est devenue médecin. A l'hôpital de Springwood, elle s'occupe de cinq adolescents victimes d'horribles cauchemars qui semblent menacer leur vie même. Nancy comprend rapidement que le tueur, psychopathe abominable et indestructible vivant dans les rêves de ses proies, est de retour.

MON AVIS : Très surprenant ce FREDDY 3, car c'est une bonne suprise. Pour une suite de suite, c'est vraiment pas mal. Cela tient à un rassemblement de pas mal de talents : Wes Craven à l'écriture, Angelo Baladamenti à la musique, Frank Darabont au scénario (futur réalisateur des EVADES et de LA LIGNE VERTE), une pléiade d'acteurs débutants : Patricia Arquette, Larry Fishburne, Jennifer Rubin, mais aussi Craig Wasson, héros culte de Brian De Palma dans BODY DOUBLE trois ans plus tôt... Du beau monde à tous les postes, y compris à la réalisation puisque Chuck Russell est un touche à tout qui a été producteur mais rien qu'en tant que metteur en scène c'est lui qui signera quelques années plus tard THE MASK avec Jim Carrey. Une vraie pépinière de talents. L'histoire ne change pas mais le spectacle est assuré avec une débauche d'idées aussi poétiques que variées, aussi gores qu'efficaces : un robinet qui prend vie pour se transformer en pince griffue, un vélo de petite fille qui fond, une pièce remplie d'enfants pendus, les marionnettes fabriquées par Philip qui s'animent et le marionnettiste qui devient le jouet entre les mains de Freddy, l'hypnose collective, l'attaque du fauteuil roulant, le réveil des carcasses de voitures, etc... etc... ça défile comme autant de scènettes dans un cartoon de Tom et Jerry. Le problème, dans cette débauche de rêves et cauchemars en tous genres, c'est qu'il n'y a pas que des réussites et la scène du magicien en herbe combattant Freddy est franchement limite... Gros effort scénaristique donc, sens du spectacle, mise en scène rythmée, et, hormis la coiffure insupportable de Heather Langenkamp, sorte de choucroute laquée avec une mèche claire pour nous montrer que l'héroïne du premier film de la saga a vieilli, ce troisième opus est beaucoup moins chiant que le deuxième, et beaucoup plus original.

REPLIQUE :
- Fais exploser l'audimat, salope !!!

Réplique de Freddy Krueger lorsqu'il précipite la tête d'une de ses victimes à l'intérieur d'un téléviseur qui implose sous le choc


MA NOTE :
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LES LIENS :
fiche sur imdb.com
fiche sur allocine.fr
fiche sur cinemovies.fr
article sur horreur.com
critique sur peyomedia.over-blog.com


LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :Patricia Arquette dans le rôle de Kristen

L'IMAGE :Kristen (P.Arquette) dans l'un de ses cauchemars découvrant une pièce avec des enfants pendus...

COPYRIGHT : HERON COMMUNICATIONS

SHAUN OF THE DEAD


L'HISTOIRE : À presque 30 ans, Shaun ne fait pas grand-chose de sa vie. Entre l'appart qu'il partage avec ses potes et le temps qu'il passe avec eux au pub, Liz, sa petite amie, n'a pas beaucoup de place. Elle qui voudrait que Shaun s'engage, ne supporte plus de le voir traîner. Excédée par ses vaines promesses et son incapacité à se consacrer un peu à leur couple, Liz décide de rompre. Shaun est décidé à tout réparer, et tant pis si les zombies déferlent sur Londres, tant pis si la ville devient un véritable enfer. Retranché dans son pub préféré, le temps est venu pour lui de montrer enfin de quoi il est capable...

MON AVIS : On présentait ce film avec l'appellation inédite de "rom com zom", c'est-à-dire Romantic Comedy with Zombies, et c'est en effet un film comique d'horreur tout à fait unique. C'est donc un régal cinématographique avec un "double effet kiss cool" puisqu'on rigole autant que l'on se défoule dans le gore. Mis à part le traitement burlesque à la sauce british, le récit est celui d'un classique du film de zombies avec une équipe de survivants qui luttent pour affronter des zombies de plus en plus nombreux, en étant reclus dans un endroit fermé, en l'occurence un pub anglais... Les scènes gore sont absolument convaincantes et SHAUN OF THE DEAD aurait pu faire un bon film d'horreur classique. Mais il se distingue donc par des gags très culottés et extraordinairement efficaces. Pour en citer quelques uns, on retiendra la scène où Shaun, un lendemain de cuite, va faire son petit tour dans le quartier et ne remarque pas les zombies dans la rue, ni les traces de sang dans l'épicerie... Ou la bataille de 33 tours vinyles que Ed et Shaun envoient à la tronche des zombies parce que c'est tranchant, en prenant soin de regarder les titres au préalable... Ou la tactique des survivants qui s'entraînent à imiter les zombies pour se mêler à eux et atteindre leur but sans se faire remarquer, sauf que Ed aura son téléphone portable qui va sonner et qu'il va répondre... Une fois arrivés dans le pub, les héros ne sont pas super pressés d'organiser la survie et Shaun demande par exemple à Ed d'imiter l'orang outang Clyde dans le film DOUX, DUR ET DINGUE... Mais les hostilités commencent et le juke-box se met à jouer "don't stop me now" de Queen, pour rythmer une première fusillade contre les zombies qui sont aux portes du pub... Il y a malgré tout un crescendo dans le récit, une conclusion pétaradante et un épilogue où l'on finit véritablement mort de rire. Mine de rien, c'est techniquement très abouti, il y a dans SHAUN OF THE DEAD une vraie prouesse de réalisation, avec une syntaxe originale comme les nombreuses scènes de transiitions, faites de plans ultra accélérés, avec des zooms boostés à l'azote, et soulignés par des bruitages qui donnent aussi un aspect cartoon et hyper efficace à la narration. Le genre de film à avoir en DVD sous la main pour s'en passer des scènes en boucle.

REPLIQUE :
- Je crois que je suis incapable de tuer mon co-locataire, ma mère et ma petite amie en une seule soirée...

Réplique de Shaun à l'attention de Liz lorsqu'ils sont dans la cave du pub.


MA NOTE :
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LES LIENS :
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LA P'TITE MIGNONNE DE SERVICE :Kate Ashfield dans le rôle de Liz

L'IMAGE :La première zombie du film qui se relève trouée après avoir été empalée...

COPYRIGHT : BIG TALK PRODUCTIONS